Une semaine jour pour jour après le décès du Président du Pdci, Henri Konan Bédié, le mardi 1 er août, le Général Gaston Ouassenan Koné, vice président du même parti, est tombé ce mardi 8 août à l'âge de 84 ans. D'un mardi noir à un autre mardi noir. La douleur, on l'imagine, est immense à la maison du Pdci. La psychose aussi! Car, la mort brutale du président Henri Konan Bédié a tellement déchiré le cœur des ivoiriens et singulièrement les nombreux militants de ce parti que celui du Général Gaston Ouassenan Koné, considéré comme l'un de ses plus fidèles compagnons, apparaît comme le coup grâce qui risque de sonner le glas du parti septuagénaire. Quel malheur frappe t il le parti fondé par feu Félix Houphouët Boigny ? Pour l'heure nous n'en pas savons davantage sur ce qui a emporté l'ancien ministre de l'intérieur. Malheureusement, le ministre- écrivain, l'auteur du célèbre roman "Aller retour", s'en est allé à jamais. Paix à son âme !

Norbert Nkaka

Ils étaient nombreux les personnalités littéraires, diplomatiques, politiques, des responsables de médias, des membres de sa famille et des amis au nombre desquels la ministre de l’Education nationale et de l’alphabétisation, Mariatou Koné, la marraine, qui ont répondu à cette cérémonie de dédicace. Selon l’éditeur de l’œuvre, Traoré Moussa, le roman retrace l’itinéraire d’une jeune fille, Orée, martyrisée, violée, méprisée, et qui parvient malgré tout, à se hisser au sommet de l’échelle sociale. Une « belle histoire passionnée et passionnante » que celle de l’héroïne Orée pour rappeler que, malgré les écueils et les vicissitudes de la vie, il ne faut jamais baisser les bras car au bout de l’effort, se trouve la récompense. « Ce n’est pas mon histoire mais l’histoire de ceux qui souffrent autour de moi », a tenu à préciser l’auteure, Marie Laure N'goran qui a choisi le 6 août, date de son anniversaire de naissance. La marraine Mariatou Koné a félicité Marie Laure N’Goran qui, en plus de ses qualités de présentatrice de journaux télévisés, vient de dévoiler une autre facette de son talent. «Le combat de l’héroïne, Et c’était une histoire vraie+ est une belle illustration de la condition de la femme dans un monde où elle doit surmonter divers obstacles pour parvenir à son épanouissement familial, intellectuel et professionnel », a souligné Mariatou Koné. Pour Pr. Mariatou Koné, c’est un livre qui « parle de tout à la fois », un bon livre dans lequel Marie Laure aborde plusieurs thématiques dont les relations intra-familiales, les violences basées sur le genre, les rôles des enseignants, l’harmonie entre la tradition et la modernité, la lutte contre le cancer de sein. Étant une journaliste expérimentée et présentatrice du journal sur la première chaine de la télévision nationale depuis 2013, Marie Laure N’Goran est diplômée de l’Institut des sciences et techniques de la communication (ISTC) et de l’Université Alassane Ouattara de Bouaké en sciences juridiques, administratives et de gestion. Elle a été faite chevalière,,,,,,,, dans l’ordre de la communication et du mérite culturel ivoirien.

Norbert Nkaka (coll. Julien Koffi, stagiaire)

18 minutes, c'est le temps qu'a duré la cérémonie de prise d'armes, à l'occasion de la commémoration des 63 ans de l'indépendance de la Côte d'Ivoire, à Dabou. Arrivée à 10 h au parvis de la sous préfecture, lieu de la cérémonie, le préfet hors grade est accueilli par le lieutenant Boli Wilfried, commandant de l'escadron 901 de la gendarmerie de Dabou qui dirigeait la cérémonie. Deux détachements de la gendarmerie, 2deux autres de la police, les agents des eaux et forêts, les sapeurs pompiers civils, la police municipale, telles sont les forces présentes. Suit l'exécution de l'hymne national avant de remettre le drapeau en berne. Avant son adresse aux populations, le préfet, le visage déjà marqué par le deuil, fait observer une minute de silence. " Nous n'avons pas pu célébrer cette fête de façon grandiose en raison du grand deuil qui frappe le pays. Nous l'avons proposé mais Dieu l'a disposé. Vous constatez que je n'ai pas mon verbe habituel. Yako à nous tous!", dit il d'une voix très lourde. Effectivement, celui que la population de Dabou connait pour son éloquence langagière émaillée par les métaphores, paraissait quelque peu emprunté tellement les mots sortaient difficilement des joues. " Créons les conditions pour des élections municipales et régionales calmes, apaisées, sans palabres", a t il conseillé aux candidats et aux électeurs. En somme, l'intervention du préfet de région n'aura duré que 3 minutes. De fait, il est vrai que la mort du président Henri Konan Bédié touche toute la Côte d'Ivoire, mais elle affecte singulièrement le préfet de région N'Zi Kangah Rémi, dont on dit qu'il est originaire de la région du N'Zi, voisine de l'Iffou, fief du président Henri Konan Bédié. Aussi, nous souffle -t- on, la famille de l'ex chef de l'État et les parents du préfet de région auraient elles de solides accointances depuis plusieurs décennies. En tout cas, l'ombre de N'Zuéba a véritablement plané sur la cérémonie à Dabou.

Norbert Nkaka

Ouf! Le village d'Adjamé-Bingerville va pouvoir enfin désigner un chef consensuel. Celui qui va conduire les destinées de ce beau village, pourtant déchiré par des divisions internes. Deux camps se réclament le fauteuil depuis 2021. Il s'agit d'Awaka Agbo Gislain Alfred et de Aboussou Guy Georges. De fait, le premier cité qui dirigeait le village avec un arrêté préfectoral, avait été annulé par le conseil d'État en mars 2023, au motif que son document préfectoral n'était pas le résultat crédible de la consultation populaire car n'ayant pas pris fin, conformément aux étapes de désignation traditionnelle. Par pure sagesse, le chef Awaka Gislain, qui ne souhaitaite pas des troubles dans ce beau village, a pris acte de la décision de cette annulation par le conseil d'État. Le village étant désormais sans chef. A la vérité, c'est sur une requête du camp opposé animé par Aboussou Guy Georges, après sa sortie de la Maca où il avait été écroué entre temps pour s'être auto proclamé chef, que le conseil d'État a cru utile de renvoyer les deux camps dos à dos. Une question de voir de plus près cette affaire, notamment l'épineuse étape des consultations populaires villageoises. C'est dans cette perspective que le premier responsable de l'administration générale, le préfet d'Abidjan, Goun François, se rend imself à Adjamé-Bingerville le 26 juillet. Le préfet a eu le bon flair. En effet selon nos sources, les 4 chefs des catégories Tchagba Djéhou, Dongba, Agban et Assoukrou ont tous répondu présents. Chez les Djéhou, c'est Bruno Adokou secondé par Bongba Alain. Les Dongba sont représentés par Dogbo Mobio Maurice et Aké Pomphil. Les Agban avec Koudjé Assandré Magloire et Djomo Loba Gabriel. Les Assoukrou étaient avec Kokou Ayaké Germain et Dogbo Topé Mathieu. Tous ces chefs authentiques des catégories de la génération Tchagba sont oints par le Nanan, le doyen d'âge, depuis leur sortie officielle. Ce sont en effet ceux ci qui désigneront dans leurs rangs, le futur chef du village. Il ressort, toujours à en croire nos sources que 3 sur les 4 sont déjà favorables pour la désignation d'Awaka Agbo Gislain Alfred en qualité de futur chef du village. Un élément notable, c'est que les deux camps sont unanimes quant à la composition des 4 catégories ainsi que leurs chefs. Vraisemblablement, à moins d'un cataclysme, Awaka Gislain Alfred est bien parti pour être restauré sur le trône. Notons que le 30 décembre 2020, il avait été demandé au chef de la génération Tchagba, Djinin Djro Serge de désigner un chef selon les us et coutumes.

Norbert Nkaka ( Source : Sercom chefferie traditionnelle)

ÊTRE HÉGÉMONIQUE 

Dans cette irritante situation de bruit général, atonale bruyance de l’étant, mes pensées sont orientées vers la veuve et les petits enfants. 
 

Le Président HENRI KONAN BEDIE échappe pour de Bon à l’incessante foire des « problèmes » qui jalonnent pêle-mêle la vie des hommes d’état. Il le dit lui même : « en politique on évite pas les problèmes on les déplace ». L’arrachement à notre amour ne fait pas seulement que ses mots fondamentaux sonnent comme de vielles pièces de monnaie jetées en pagaille, mais c’est l’effondrement des mots comme détachés de leur fond qui nous ébranle.

Il était philosophe, il a bien philosophé donc il est devenu politique. 
Au delà de ce syllogisme l’étude axiologique de cet être souverain nous oriente clairement. Il a rompu  avec la tradition idéaliste de son père Félix, pour s’accommoder à son temps et faire preuve de réalisme, un réalisme spéculatif. Il a traversé deux siècles donc il a réformé puis il a progressé quel être hégémonique ! 

Dans ce tourbillon de larmes, ce torrent de pensées m’épuise. Ma prose devient absconse… 

Président Merci. 

Henri KONAN BEDIE , merci. 

Toutes les générations te diront bienheureux. 

Groguhe Koré-Blais