Kouassi Norbert dit Norbert Nkaka Koffi | 20/12/2024 | 229 vues
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Seconde Une
Le mardi 22 octobre 2024, la Première Dame de Côte d'Ivoire, Madame Dominique Ouattara, a présidé une réunion de haut niveau consacrée à la lutte contre le travail des enfants. Cette rencontre s'est tenue au cabinet de la Première Dame en présence de plusieurs personnalités clés, dont Mme Théa Lee, Sous-Secrétaire Adjointe chargée des Affaires Internationales du Département américain du Travail (USDOL). Ce moment important a marqué un nouvel élan dans la collaboration entre la Côte d'Ivoire et les États-Unis pour éradiquer le travail des enfants.
Coopération internationale contre le travail des enfants
La réunion a souligné les efforts conjoints de la Côte d'Ivoire et des États-Unis, visant à éliminer les pires formes de travail des enfants. La Première Dame, également Présidente du Comité National de Surveillance des Actions de Lutte contre la Traite, l’Exploitation et le Travail des Enfants (CNS), a réitéré son engagement inébranlable à combattre ce fléau qui affecte les secteurs agricoles comme le cacao et le café. À ses côtés, Mme Théa Lee a félicité les progrès réalisés et a réaffirmé le soutien des États-Unis à travers des initiatives visant à protéger les droits des enfants en Côte d'Ivoire.
Un cadre juridique renforcé et des actions concrètes
Le rapport 2023 du Département du Travail des États-Unis (USDOL) met en lumière les efforts modérés de la Côte d'Ivoire dans la lutte contre le travail des enfants. Parmi ces progrès, on note l'augmentation de 13 % du budget alloué au ministère de l'Éducation, qui a permis la construction de nouvelles classes et le recrutement de nouveaux enseignants. En parallèle, des comités de suivi du travail des enfants ont été créés à l'échelle nationale pour surveiller et améliorer les conditions de vie des enfants vulnérables.
Cependant, plusieurs défis subsistent. Le manque de mécanismes pour sanctionner les infractions au droit du travail, ainsi que des ressources financières et humaines limitées, entrave l'application rigoureuse des lois. De plus, l'accès à l'éducation reste un problème majeur, notamment dans les zones rurales où les infrastructures scolaires sont insuffisantes, et où des frais pour les manuels et les uniformes limitent la scolarisation des enfants issus de familles modestes.
Plan d'Action National et Stratégie de Protection des Enfants
Le Plan d’Action National de lutte contre la traite, l’exploitation et le travail des enfants (2019-2023) a été un cadre essentiel pour coordonner les efforts nationaux. Ce plan a renforcé la coopération régionale et les partenariats public-privé, tout en intégrant la lutte contre le travail des enfants dans les programmes nationaux.
En plus de ce plan, la Stratégie Nationale de Lutte contre la Traite des Personnes, mise en œuvre par le ministère de la Cohésion Sociale, met l'accent sur la protection des victimes et l'amélioration des procédures judiciaires pour lutter contre la traite humaine. Cette stratégie comprend également une coordination régionale pour mieux répondre aux défis posés par la traite des enfants.
En plus de ce plan, la Stratégie Nationale de Lutte contre la Traite des Personnes, mise en œuvre par le ministère de la Cohésion Sociale, met l'accent sur la protection des victimes et l'amélioration des procédures judiciaires pour lutter contre la traite humaine. Cette stratégie comprend également une coordination régionale pour mieux répondre aux défis posés par la traite des enfants.
La réunion présidée par la Première Dame Dominique Ouattara, accompagnée des personnalités nationales et internationales, a réaffirmé la volonté politique de la Côte d'Ivoire d'éradiquer les pires formes de travail des enfants. Si des avancées notables ont été réalisées, de nombreux défis demeurent pour garantir un avenir meilleur à ces enfants. Les partenariats internationaux et l'engagement ferme du gouvernement ivoirien restent essentiels pour atteindre cet objectif ambitieux.
Edithe Valerie Nguekam
Edithe Valerie Nguekam
Un phénomène étrange secoue les villages de Bouboury et de Bonn dans le département de Dabou. Les populations de ces deux localités ont découvert, tôt le matin du mercredi 23 octobre, des cercueils vides à l'entrée de leurs villages, créant du coup la stupeur
. " C'est une découverte vraiment étrange et nous ne savons pas à quoi cela répond. Il s'agit de la découverte d'un cercueil recouvert d'un linceul à l'entrée de mon village ce matin. C'est la première fois que je vois cela. En tout cas nous avons peur. Nous ne sommes pas les seuls. Car au carrefour du village de Bonn, soit à 2 km de Bouboury, un autre cercueil vide a également été découvert, presque dans les mêmes conditions. Du jamais vu ", nous relate A. Nicaise, un habitant de Bouboury que nous avons joint à 12 h48 ce mercredi. Selon des sources, des individus, sous la pluie qui a arrosé le département de Dabou dans la nuit du mardi 22 au mercredi 23 octobre, ont déposé ces objets de sépulture. A quelle fin ? Quel message voudraient véhiculer les auteurs d'un tel acte, surtout que nous sommes en pleine opération de révision de la liste électorale ? La gendarmerie informée a ouvert une enquête. Mais selon notre informateur, les populations de Bouboury qui prennent cette découverte étrange au sérieux, ont organisé aussitôt une réunion sur la place publique pour déterminer les dispositions à prendre face à ce signal fort. Un comité de veille serait déjà envisagé pour garantir la sécurité du village. Des prières seraient également au programme pour exorciser ce mauvais signe à quelques mois seulement des élections présidentielles. On se rappelle qu'en 2020, lors de la crise post électorale, le département du Léboutou a payé un lourd tribut avec environs 23 morts et des centaines de blessés à l'arme blanche et avec des fusils de chasse. Il faut noter que les villages de Bouboury ( 8 km de Dabou) et Bonn (13 km) sont situés sur la côtière reliant Abidjan à San Pédro ( Sud Ouest de la Côte d'Ivoire)
Norbert Nkaka
C'était très chaud dans la journée du vendredi 18 octobre à Akrou. Un arrêté préfectoral nommant un chef intérimaire a été vivement contesté par une frange de la population qui a paralysé l'axe Jacqueville-Abidjan.
Les populations d'Akrou se sont soulevées comme un seul homme ce vendredi 18 octobre. Celles-ci protestent contre un arrêté préfectoral nommant Kpoukpou comme chef intérimaire. En clair, cet arrêté pris par Mme Kra épouse Oula, préfet du département de Jacqueville, selon une majorité, ne bénéficie pas de l'assentiment de la population qui porte plutôt son choix sur Tékry. Et ces villageois qui avalent mal " ce putsh " qui porte la griffe du préfet de Jacqueville, ont tenu à le faire savoir à tous ceux qui ont eu le malheur d'emprunter l'axe de Jacqueville. Ils ont été bloqués net par des villageois très excités. " Préfet combinard ", " Préfet dictateur ", " Préfet corrompu " ..scandaient ces villageois en brandissant des pancartes hostiles à la première responsable administrative de Jacqueville. Les éléments du districts de police informés se sont aussitôt déportés sur les lieux pour calmer les ardeurs. Mais ceux ci vont buter sur la farouche résistance des manifestants. Ces forces de l'ordre ont dû user des gaz lacrymogènes pour venir à bout des manifestants tard dans la nuit. Au nom des populations en colère, Loïc Tekry, président de la jeunesse d'Akrou, a demandé la rétractation de l'arrêté préfectoral nommant un chef intérimaire à Akrou. C'était un spectacle désolant qui a duré jusqu'à 1H du matin pratiquement, virant même parfois à des scènes de guérilla urbaine tant les manifestants ne demordaient pas. C'est très tard dans la nuit qu'un calme précaire s'est installé à Akrou. Ce soulèvement des populations d'Akrou trouve son origine dans l'arrêté préfectoral numéro 016/P-JV/CAB du 10 octobre 2024 pris par Mme le Préfet de département, Mme Kra épouse Oula, portant nomination de M. Kpoukpou N'guessan Antoine comme chef intérimaire du village d'Akrou. Cet arrêté selon cette frange, va à l'encontre de la volonté populaire exprimée sur la place publique dudit village, le 17 avril 2024, portant désignation de M. Tekry Akadje Gervais comme nouveau chef du village par le chef de terre en remplacement du patriarche Nangban Yacé Ignace, décédé. Et ce, en respect des us et coutumes du pays Alladjan. Mais contre attente, après cette désignation populaire, des cadres du village formellement identifiés sont allés promouvoir auprès des autorités administratives, la "candidature" de M. Kpoukpou N'guessan Antoine, créant un bicephalisme de fait, qui affecte profondément le village. Devant cet état de fait, le 10 octobre dernier, Mme le Préfet du département a convoqué les différentes parties à la préfecture aux fins de trouver une solution, ou à défaut, procéder à une consultation populaire à Akrou pour dénouer la situation. Cette rencontre n'a pas abouti. Le lendemain, 11 octobre 2024, un arrêté préfectoral en date du 10 octobre 2024, est pris pour informer les populations de la désignation de M. Kpoukpou N'guessan Antoine en qualité de chef intérimaire. C'est cet acte préfectoral qui met feu aux poudres. "Est ce qu'on nomme un chef de village, même intérimaire ?", s'interrogent des villageois en colère. La grogne monte et le 16 octobre 2024, un courrier est adressé au ministre de l'intérieur et de la Sécurité, le Général Diomande Vagondo, demandant la rétractation de cet arrêté. Une pétition est envisagée pour appuyer le choix porté sur M. Tekry Akadje Gervais. Affaire à suivre.
La majorité des populations porte son choix sur M. Tékry Akadjé pour diriger le village d'Akrou
Norbert Nkaka
Les usagers de l'axe Abidjan-Dabou ont été endeuillés en fin de soirée ce jeudi 17 octobre par un tragique accident de la route. Le bilan est lourd: 7 morts et plusieurs blessés graves.
Avec la nouvelle autoroute rendant la circulation assez fluide entre Yopougon et Dabou en passant par la commune de Songon, l'on croyait être à l'abri des accrochages et autres accidents. C'est une grosse erreur. Les nombreux ronds érigés au carrefour Jacqueville, à Songon-Kassemblé, à Brimbresso et au carrefour Saph sont de véritables pièges mortels pour les gros porteurs. Le rond- point de Saph, du fait de son caractère accidentogène ( 13 accidents), parce-que inapproprié, fait l'objet de suppression. Mais il n'empêche! Les accidents continuent de se multiplier. En effet, le drame survenu ce jeudi 17 octobre impliquant un camion et un véhicule de transport en commun appelé Massa a causé de nombreux morts et blessés ainsi que des dégâts matériels importants. Selon lle site informateur.ci qui rapporte les faits, l'on déplore "7 morts dont 5 corps ont pu être retirés du Gbaka". Le drame a eu lieu à 20 heures. "Les corps du chauffeur du Gbaka et un autre passager étaient encore bloqués sous les pneus du camion", rapporte le confrère. "Quant aux circonstances de l’accident, des témoins expliquent que le gros camion en descendant la pente du carrefour SAHP dans le sens Yopougon-Dabou, a eu des soucis de freins, entrainant le Gbaka qui était devant lui dans une folle descente jusqu’à la chute mortelle aux contours du rond-point. L’accident a également fait de nombreux blessés", indique le confrère informateur.ci. Les immatriculations des deux engins ainsi que la liste des victimes et leur identité n'ont pas été révélées, au moment où nous mettions sous presse.
Norbert Nkaka ( Source : informateur.ci)
Les violences conjugales dont Kindo Fatimata, une jeune commerçante est régulièrement victime, ont fini par l'emporter. Elle a été sauvagement égorgée, le mardi 15 octobre à 7 heures par son mari qui supporte mal leur séparation. Le crime odieux s'est déroulé à Cosrou, localité située à 30 km dans la sous préfecture de Dabou.
Rien ne justifie un crime, a t on coutume de le dire. Le meurtre commis par Bamogo Amidou, la quarantaine est si sordide que les populations sont à se demander si son auteur jouit de toutes ses facultés psychiques. Comment peut on égorger d'une oreille à l'autre, celle avec qui on a partagé le lit conjugal? Celle avec qui on a conçu 4 enfants ? Bamogo Amidou, doté d'une cruauté sans pareille, a réalisé l'impensable. Les populations de Cosrou et celles de Ira où vit le couple sont sous le choc. Mais comment ce drame est il arrivé ? De quel péché Bamogo Amidou accuse t il sa concubine au point de l'effacer si cruellement de la carte terrestre? Nous nous sommes rendus dans les villages de Cosrou et de Ira.
Un tour sur le lieu du crime nous a permis d'évaluer l'ampleur de cet acte. Dans la plantation dhévéa où Bamogo Amidou a égorgé la mère de ses enfants, les traces de sang sont encore visibles sur les feuilles et sur le sol. " C'est ici qu'il a rattrapé sa femme. Il lui a asséné deux coups de gourdin, qui l'on assommée net. C'est alors qu'il a sorti un couteau avec lequel il a tranché la gorge de la pauvre dame ", nous relate sommairement Moustapha Djadja, un habitant de Cosrou, la gorge nouée. C'est d'ailleurs grâce à lui que les jeunes ont pu mettre la main sur le tueur qui tentait de s'enfuir après son forfait.
Au domicile familial de la défunte, la douleur est palpable tant les pleurs sont difficiles à étouffer. Son frère aîné, Kindo Dramane, nous reçoit. C'est lui qui nous relate les circonstances de ce drame. "C'est en 2013 que Bamogo Amidou a demandé la main à ma petite soeur Kindo Fatimata. Il est même venu la doter. De leur union, sont nés 4 garçons, tous des jumeaux. Tout allait bien. Mais depuis bientôt 2 ans, l'ambiance conjugale est brisée. Ma soeur est toujours battue par son mari qui rentre régulièrement ivre. Au mois de septembre, alors que la jeune femme accompagne ses enfants à l'école, celle ci est rejointe par son mari et sans qu'on y comprenne, se jette sur ma soeur qu'il roue de coups, la défigurant presque ", narre le frère aîné. Pour la famille, c'est un acte de trop qu'elle ne saurait tolérer. Alors, on demande à Fatimata de regagner le domicile familial, histoire de régler ces violences conjugales avant que la jeune fille n'intègre à nouveau sin foyer. Pour Bamogo Amadou, c'est une ingérence qu'il avale très mal. D'ailleurs, il déchire la convocation des parents de Fatimata. La jeune dame est depuis lors en famille. Pour Bamogo Amadou, il faut laver cette humiliation dans le sang. Il rumine, fulmine sa rage de faire payer ça à sa femme. Chaque fois qu'il a l'occasion de la croiser sur son chemin, ce sont des propos de menace que Bamogo Amidou préfère. " Crois moi, si tu ne regagne pas le foyer, tes parents vont te regretter!!! ", profère t il régulièrement. Mais les parents informés n'accordent aucun crédit à ces propos dignes d'un écervelé qui passe le clair de son temps à ingurgiter de l'alcool frelaté. On en est là !
Le mardi 15 octobre, le jour des faits, Kindo Fatimata se rend à Cosrou, situé juste à 2 km. Elle emprunte un raccourci. Bamogo Amidou qui lui tend une ambuscade, la rejoint une fois parvenu à la plantation d'hévéa. À l'aide d'un gourdin, il porte deux violents coups à la nuque de la jeune dame qui s'écroule. C'est alors qu'il sort un couteau finement aiguisé pour trancher d'un seul coup, la carotide de Fatimata. Le sang gicle. Le râle attire un groupe d'élèves qui découvre l'horreur. On fait vite appel à un infirmier qui tente d'arrêter le sang qui n'arrête pas de couler. Malheureusement, il ne pourra pas sauver Fatimata, cette dernière qui rend l'âme sur le lieu. Mais il faut rattraper le criminel qui tente de fuir. Une battue est aussitôt organisée. Celle-ci s'avère fructueuse car Bamogo Amidou est maîtrisé. Il a été remis à la gendarmerie. Mais les éléments de la maréchaussée ont ouvert une enquête pour savoir les réelles causes de ce meurtre. Kindo Fatimata a été inhumée le mercredi aux environs de 14 heures 30. "Il faut justice soit et que Bamogo Amidou sur qui pèse plusieurs actes répréhensibles dans la localité subisse la rigueur de la loi", indique pour sa part Sankara Issiaka, le président des jeunes de la communauté burkinabé, choqué.
Norbert Nkaka, envoyé spécial
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Le Commissaire du Gouvernement Ange Kessi a fait ses adieux à l’armée Ivoirienne ce jour, mercredi 18 janvier 2023, prenant ainsi sa retraite après plusieurs années de bons et loyaux services à la nation.
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Mali/ Assimi Goita accorde la grâce présidentielle aux 49 soldats ivoiriens détenus depuis juillet 2022
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Publié par Junior Gnapié
le 13/06/2024
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