Ce sont au total 1219 villageois soient 702 femmes et 517 hommes des villages lacustres de Kpanda, Groguida, Lipkilassié et Braffédon qui bénéficient de ces projets. Au menu de leurs activités, 406 activités génératrices de revenus (Agr), notamment l'agriculture, l'élevage, l'artisanat, l'aquaculture, la restauration, le transport lagunaire ont reçu des financements d'un montant de 300 millions de F en termes de fonds de roulement. Il est également prévu la création de 15 ha de mangroves et 6 ha de forêt communautaire répartis dans chacun des 4 villages pour un montant global de 119 millions de F afin de stabiliser non seulement les berges menacées mais aussi de constituer des solutions alternatives aux activités des populations. Sur ce volet, plusieurs comités villageois (mangroves et forêt communautaire) ont reçu des matériels, à savoir des tricycles (5), des bottes, des machettes, des pelles, des brouettes ainsi que des gilets de sauvetage. Pour coordonner toutes ces activités d'un montant total de 419 millions de F, 4 comités ont été initiés, à savoir un comité local de suivi, un comité mangrove, un comité forêt et un comité Agr. Au cours de cette cérémonie de lancement du sous projet, Pr Ochou Abé Delphin, coordinateur du sous projet, a précisé que ce projet financé par la Banque mondiale est baptisé " prêt comité local de suivi" de Waca. "Ce projet a été établi en réponse à la demande de 6 pays d'Afrique dont la Côte d'Ivoire, de recevoir une assistance de la banque mondiale pour les aider à la gestion de leur zones côtières sur les problèmes côtiers d'érosion et d'inondations", a précisé Pr Ochou Abé Delphin. Selon lui, l'objectif est de renforcer la résilience des communautés et des zones ciblées. De fait, les zones côtières sources de nombreuses richesses subissent des menaces anthropique, des marées, des tempêtes, des inondations et la destruction des mangroves. C'est donc pour faire face à ces risques de disparition des territoires ruraux et urbains qu'une série d'investissement sociaux et prioritaires ont été retenus dont la restauration des mangroves et des forêts communautaires. Kassy Jean Baptiste, conseiller technique représentant le ministre de l'environnement et du développement durable a dépeint la réalité que subissent les populations du littoral. " La destruction de l'environnement est une réalité. A Grand Lahou, plusieurs villages risquent de disparaitre. Face à cette situation de vulnérabilité nous allons nous battre dans une action concertée pour la restauration du littoral pour le bonheur des populations", a t il rassuré avant d'annoncer que " bientôt des constructions de l'ouvrage de stabilisation du cordon sableux de Grand Lahou et de Grand Bassam verront le jour grâce à un appui de la coopération Espagnole d'un montant de 20 milliards de francs", a t il rassuré. Toutefois, le représentant du ministre Jean- Luc Assi a mis en garde. " Faites un bon usage de ces matériels. Vous avez une lourde responsabilité de mener à bien vos activités. Elles doivent créer de l'emploi pour vous et vos frères ainsi que d'autres villages qui attendent", a exhorté Kassy Jean Baptiste. Le ministre gouverneur Vincent Lohouess Essoh a quant à lui, demandé aux populations de faire confiance au président de la république Alassane Ouattara qui se bat quotidiennement pour le bien être de l'ivoirien. Pour les bénéficiaires, cette action est une véritable bouffée d'oxygène pour les populations sinistrées et désemparées face à l'érosion marine. " Nous avons été obligés d'exhumer des corps à cause de la menace. Nos villages subissent cette érosion. Ces actions montrent que nous ne sommes pas oubliés", a signifié Akadié Alphonse de Lahou Kpanda.

Les cadres et les chefs des villages de la localité ont vivement apprécié ce projet. "L'érosion marine a complètement défiguré notre région. Ce projet doit véritablement impacter ces 4 villages au bord du sinistre", estime Ali Cissoko, directeur du patrimoine de l'État. Le président du collectif des chefs, Beugré Grah Jean a traduit un " Merci" très sincère aux initiateur de ce sous projet social. Norbert Nkaka

Sept points étaient à l'ordre du jour de cette première session marquée par plusieurs absences de conseillers. Les points saillants étant l'adoption de l'état d'exécution du budget de l'exercice 2022 qui d'équilibre en recettes et en dépenses à 1, 151258000 milliards de francs. Une remarque cependant a fait noter qu'au titre des investissements, ce sont 40 % qui ont été exécutés. Le ministre, gouverneur a justifié que l'année 2022 n'a pas mis l'accent sur les investissements mais plutôt au profit des études. "Nous avons consacré l'année aux études. Cette année sera consacrée à la phase d'exécution", a dit le ministre, gouverneur Vincent Lohouess Essoh. Mais le point qui a le plus retenu l'attention des conseillers présents, c'est la création de deux commissions permanentes, à savoir la commission coopération et relations extérieures ainsi que la commission juridique, prévention, règlement des conflits et cohésion sociale. Pour le ministre, gouverneur Vincent Lohouess Essoh, cette commission juridique, prévention, règlement des conflits et cohésion sociale vient à point nommé d'autant qu'elle constitue une solution alternative aux nombreux conflits déplorés au district autonome des Lagunes. " Nous avons un district très compliqué et très confligène. Cette commission vient pour calmer le jeu. Nous allons agir en amont comme en avale", a justifié le ministre, gouverneur Vincent Lohouess Essoh. Pour Pr Ayé Ayé Alexandre, 1er vice gouverneur du district autonome et président de cette commission, la tâche est immense mais nécessaire. " C'est une commission importante car il y a toujours à la base de chaque conflit, un problème juridique. Il ne faut pas attendre que les conflits surviennent avant d'agir. Il faut les prévenir. C'est l'une des missions du ministre, gouverneur qui appelle toujours à la cohésion, gage d'un développement durable", a précisé Pr Ayé Ayé Alexandre. Il faut noter qu'au mois de janvier 2023, une fusillade entre des villageois de Cosrou (Dabou) et de Bécédi (Sikensi), à propos d'un conflit de terre, a fait un paysan tué et deux blessés graves. Le ministre de la réconciliation nationale et de la cohésion sociale, Kouadio Konan Bertin dit KKB a récemment mené plusieurs médiations dans les deux localités afin de calmer les ardeurs des victimes.

Norbert Nkaka

" Celui qui s'occupe des veuves et des orphelins a une place au paradis", dit on dans le milieu musulman. Le samedi 18 mars en effet, Coulibaly Djénéba épouse Traoré connue sous le pseudonyme Adja Mafitini de l'Ong Cœur de mère et des émissaires de Coulibaly Dramane de l'Ong Bienfaisance ont fait de précieux dont aux démunis et des veuves de Dabou. Les deux structures qui travaillent en partenariat ont remis des enveloppes d'argent pour aider cette frange de la population à mieux supporter le mois de jeûne musulman. Il faut le noter, l'Ong Bienfaisance a alloué la bagatelle de 62 millions F dans le cadre d'une caravane de soutien aux veuves et orphelins pour cette période de pénitence, a visité les villes de Vavoua, Divo, Korhogo, Grand Bassam et Yamoussoukro avant de fouler Dabou. De son côté, Coulibaly Djénéba épouse Traoré a offert des habits et des couches aux enfants de la pouponnière sans oublier des tonnes de riz, des cartons d'huile, des habits et autres jouets aux orphelins du village de Kpass dans la localité de Dabou. " Nous voulons signifier aux veuves qu'elles ne sont pas seules. Dieu donnera les moyens de toujours les soutenir", a signifié Adja Mafitini au cours de cette cérémonie de remise des enveloppes d'argent aux veuves et orphelins.

Norbert Nkaka

. Selon lui, la réussite de sa mission passion par une franche collaboration avec les journalistes. " La presse constitue un partenaire idéal pour atteindre nos objectifs. Nous devons donc travailler ensemble pour garantir une certaine visibilité dans notre mission", a indiqué Fadiga Mamadou qui rassure les journalistes quant à la création d'un véritable cadre de travail avec les hommes de médias de la région. " Nous avons une mission confinée dans une feuille de route. Cela ne peut être possible que grâce à la contribution des hommes de la presse. Nous allons communiquer sur nos activités. Nous allons engager un partenariat avec vous qui consistera à vous donner des informations fiables", a t il insisté. Pour concrétiser ce partenariat, il les convie à une visite dans les centres commerciaux de la ville le 23 mars prochain. Une visite qui consistera à assurer à l'application effective des prix des denrées mais aussi de la qualité des produits. "Nous veillerons à ce que les produits mis sur le marché sont sains et participent de la sécurité alimentaire des populations", a indiqué Fadiga Mamadou. Ladji Abou Sanogo, président de l'Union des journalistes correspondants de Côte d'Ivoire ( Unajcopci), a rassuré le nouveau directeur régional, la disposition de ses confrères à favoriser et exécuter ce partenariat, qui selon lui, permettra de lutter efficacement contre la tendance inflationniste surtout l'approche du jeûne musulman.

Norbert Nkaka ( info :ABS)